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PAROISSE SAINTE MONIQUE – La plus grande de l’Archidiocèse de Bamako

RIVE DROITE – PAROISSE SAINTE MONIQUE

Dès 1955, certains bamakois habitèrent la rive droite du fleuve Niger et finissent par fonder un quartier nommé Badalabougou. On compte parmi eux deux familles chrétiennes. La famille de Julien Keïta un agent de l’hydraulique décédé et d’Antoine Samaké, ferrailleur.

Durant 5 ans, les chrétiens sur la rive droite traversaient le fleuve pour participer à la messe. Pendant la saison pluvieuse, un bac était mis au service. La construction du pont de 1960-1962 a développé la rive droite. A cet effet les quartiers et bâtiments se multiplièrent et plusieurs bamakois se déplacèrent de la rive gauche à la rive droite. Le problème de l’évangélisation de la rive droite se pose en 1968 avec acuité grâce à la création d’un lycée, d’une Ecole Normale et de l’Ecole Normale Supérieure.

En 1968, un foyer a vu le jour et plus tard ce bâtiment servira de cadre pour un centre d’accueil pour les élèves-maîtres de l’enseignement catholique fréquentant l’Ecole Normale Secondaire et l’Ecole Normale Supérieure. Avec ces 2 bâtiments, l’Etat se charge de la formation des enseignants. La vocation du centre d’accueil était de proposer aux futurs maîtres de l’enseignement catholique un complément de formation, surtout spirituelle. Louis Dauvergne, le prêtre nommé du Lycée Prosper kamara célébrait les messes dominicales au foyer. Le 1er baptême célébré dans la paroisse est celui de Félicie, fille de Robert Sacko et de Marie Samaké née le 12 mars 1968 et baptisé le 17 mars de la même année.

Dans ce même mois d’octobre 1969, le père Henri Cavrois, Supérieur régional des pères Blancs, vient s’installer dans la maison de la communauté à Badala. Il y est rejoint, le mois suivant par le P. Verstraete, premier prêtre paroissial affecté au secteur de Badalabougou. Le P. Verstraete y restera jusqu’en 1985, assisté à partir de 1971 par un autre prêtre, puis en 1974 par sœur Jacqueline Piron. En 1986, l’abbé Jean Marie Traoré est nommé à la tête d’une équipe maintenant composée de trois prêtres et de trois sœurs.

Dès 1972, huit groupes de quartier s’exercent à comprendre comment le passage d’un simple regroupement confessionnel à la « communauté chrétienne » ou communauté de base ne s’opère qu’en approfondissant le sens de l’Eglise, peuple de Dieu, signe et moyen de la véritable unité.

Le 1er novembre 1973 se tenait une réunion préliminaire pour la mise en place d’un comité paroissial à Badalabougou. A cette occasion, M. Daniel Konaté s’exprimait dans ces termes : « La session nationale des laïcs, tenue à Bamako du 26 au 30 août 1973, a particulièrement mis l’accent sur le Comité paroissial, qu’elle considère comme étant la structure de base la mieux adaptée, parce que favorisant une participation réelle et efficace des laïcs à l’évolution de l’Eglise locale ». De ce fait, le comité paroissial se présente comme lieu privilégié de dialogue et de partage des responsabilités, lieu de réflexion de discernement communautaire pour une authentique édification d’église.

Les SUCCESSIONS :

1969-1971 P. Francis Verstraete, seul permanent

1972-1974 P. Verstraete P. Joseph Giraudet

1974-1976 P. Verstraete, Abbé Bernard Lassalvy, Sr. Jacqueline Pron

1976-1980 P. Verstraete. Guiseppe Giacon. P. Joseph Varenterghen, Sr. Jacqueline Jiron

1981 P. Verstraete Sr. Jacqueline Jiron

1982-1983 P. Verstraete, P. Jan Van Haandel. Sr. Jacqueline Piron, Sr. Maria Schmid

1983-1985 Les mêmes + Sr. Pilar Vigil

1985 Les mêmes + Abbé Jean Marie Traoré

1985-1986 Ab. Jean M. Traoré, P. Van Haandel, SS J. Piron, maria Schmid, Pilar Vigil

1986 Ab. Jean M. Traoré, P. Henri Cavrois, P. Hervé descours, Sr. Jacqueline Piron, Sr. Maria Schmid, Sr. Marcelle Gaborit.

LA PAROISSE SAINTE MONIQUE – AUJOURD’HUI

C’est en septembre 2001 que la Paroisse Sainte Monique a été créée avec celles de Notre Dame des Champs et Saint Martyrs de l’Ouganda. L’Eglise paroissiale se trouve à Badalabougou ainsi que le presbytère.

Le premier Curé fut l’abbé Jean Marie Traoré, l’abbé Noel Samaké, l’abbé Moise Dembélé, l’abbé Timothée Diallo, et l’actuel l’abbé Marcelin DIARRA

La paroisse Sainte Monique est de nos jours la plus grande et vaste paroisse de l’archidiocèse de Bamako. Elle est structurée comme suit :

Un Bureau Permanent composé de 4 membres dont le Curé de la Paroisse Abbé Marcelin DIARRA, et trois autres prêtres, Joachim SAMAKE, , Felix Coulibaly et Gérard ZALA.
Le Conseil Paroissial composé du Bureau Permanent, de tous les Présidents de l’ensemble des différentes communautés de la Paroisse, de tous les Responsables des Associations – Mouvements d’Action Catholique et de Spiritualité.
Les différentes structures de la paroisse sainte Monique sont : Le jardin d’enfant de l’Institut du Sacré-Cœur, l’école fondamentale de l’Institut du Sacré-Cœur, le lycée de l’Institut du Sacré-Cœur, le jardin d’enfant des sœurs salésiennes, l’école fondamentale des sœurs Salésiennes, l’école de la paix à Badalabougou, l’école Jean Paul II de Faladiè, le centre d’accueil et d’Animation de Nyamana,
à cela s’ajoutent des structures religieuses : Communauté des soeurs Salésiennes de DON BOSCO de Nyamana, Communauté des sœurs de la charité Saint Louis de Magnambougou et de Banankoro, les Soeurs du Cœur Immaculé de Marie (SCIM) de Faladiè, les soeurs de Saint Ignas Loyola à Badalabougou, les soeurs blanches / Soeurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique (SMNDA) à Kalaban Coura, les sœurs italiennes de Marie Immaculée Reine de la Paix (SMIRP) à Kabala, les sœurs de la communauté des Béatitudes à Torokorobougou.

La paroisse sainte Monique compte actuellement 32 communautés (églises catholiques)

Badalabugu, Kalabankura, Garantigibugu, Kalabankoro, Torokorobugu, Sabalibugu, Falajē-Banankabugu, Magnambugu, Yirimadio, Nyamana, Sirakoro, Banankoro, Niamakoro koko, Nyamakorosokoro, Kabala, Kassela, Baguinéda, Tièkèna, ATTbugu, Daoudabugu, Sanankoroba, N’Golobougou, Kouralé – Zougoume, Moutougoula, Dougoulakoro, Konkou, Diatoula, Sabalibougou Kourani, Kobalakura

L’ensemble des 32 communautés est reparti en 4 zones pastorales dont la gestion est repartie entre les 4 prêtres du Bureau Permanent. Le Curé de Paroisse, l’abbé Marcelin DIARRA est appuyé dans son travail pastoral par deux un bureau paroissial composé comme suit :

Le président : Abbé Marcelin DIARRA, Curé
Le secrétaire général : M. René TOGO
Le chargé de la communication : Etienne Fakaba SISSOKO
Le chargé de la liturgie : Blaise Pascal Fomba ;
La chargée de l’organisation : Mme Martine SAMAKE
La chargée des finances : Mme Thérèse ARAMA
La représentante des congrégations Sr Vicky

Depuis 2022, il existe aussi sur la paroisse une équipe chargée des formations :